Serres de recherche: de puissants échantillons de technique
De très nombreux instituts et entreprises scientifiques actifs dans le secteur de la culture sous serre et de l’horticulture, de la sélection des plantes, de la biotechnologie, etc ont besoin de serres comme espaces de recherche.

Ces serres de recherche diffèrent quelque peu des serres classiques dédiées à la production. Alors que les serres classiques ne disposent que de quelques grands compartiments, les serres de recherche ont davantage de compartiments de petite taille. La standardisation est elle aussi différente. Des normes et des exigences plus strictes s’appliquent aux serres de recherche, en termes d’étanchéité entre les différents compartiments. Il y a également des normes de sécurité et d’hygiène et des règles pour prévenir la contamination au départ de et vers l’extérieur.
C’est notamment le cas des recherches sur les plantes génétiquement modifiées, les nouvelles variétés de plantes, les nouveaux produits phytosanitaires, les maladies des plantes, etc. En fonction du type de recherche et du secteur, des règles spécifiques supplémentaires sont d’application. Ces serres sont donc des prouesses techniques fabriquées sur mesure. Un secteur dans lequel Deforche Construct est particulièrement à l’aise.
Voici trois points que nous voulions éclaircir concernant les serres de recherche.
Pas d’espace au sol ? Pensez à la toiture
Sur de nombreux sites et terrains industriels, le manque de place contraint souvent le maître d’ouvrage à se montrer créatif. Les serres de recherche ayant généralement une surface au sol plus petite que les serres de production, elles peuvent parfois être placées en toiture. Dans les villes, d’autres types de serres sont installées depuis longtemps sur le toit des bâtiments. Une serre de recherche sur le toit n’est plus un cas unique depuis longtemps pour Deforche Construct. Ce type de serres impose des exigences supplémentaires. Comme l’étanchéité. Celle-ci doit être plus que parfaite sur la toiture, ce qui diffère d’une serre posée sur le sol. Dans le cas de serres en toiture, l’espace technique se situe à un autre niveau que la serre, ce qui exige une approche technique spéciale.
Le processus de construction sur la toiture est également différent de celui du sol. Pendant la pose de la construction, il faut effectuer un transport vertical, par conséquent plus compliqué et qui demande plus de temps. La surface de travail est également plus limitée. On ne hisse en toiture que ce qui peut être immédiatement monté. Cela rend le travail proprement dit plus intense. La collaboration avec le constructeur du bâtiment est elle aussi plus intense, il s’agit en effet d’un mode de construction spécifique qui s’exprime davantage en millimètres qu’en centimètres.
Le climat et la lumière, deux facteurs importants dans un centre de recherche
L’apport de lumière dans les serres de recherche très compartimentées est plus faible que dans une serre de production classique. Un éclairage d’assimilation pour favoriser la croissance des plantes est donc généralement nécessaire.
La lumière artificielle permet également plus de recherches différentes. Mais si le matin ou le soir, cette lumière n’est pas contenue à l’intérieur par des techniques de cloisonnement, une forte pollution lumineuse sera générée, qui pourrait perturber certaines espèces d’oiseaux Dans une serre de recherche composée de nombreux compartiments hermétiquement isolés, contenir la lumière à l’intérieur sans fuite vers l’extérieur est tout à fait réalisable. Grâce à notre expérience et à notre expertise dans ces techniques de cloisonnement, nous restons un constructeur de serres de recherche, et non un constructeur de phares de nuit.
Serres de recherche, un travail sur mesure
Généralement, chaque compartiment d’une serre de recherche est une zone climatique séparée. Cette zone est commandée de manière totalement indépendante au niveau des verrières, chauffage, éclairage d’assimilation, hygrométrie, température, irrigation, ... Certaines plantes et certaines recherches demandent toutefois des climats différents. Il faut parfois aussi contenir des insectes à l’intérieur pour des recherches, ou au contraire éviter que d’autres insectes ne rentrent, qui pourraient perturber les recherches en cours.
Le sur mesure pour ce type de serres peut être relativement poussé. Prenons l’exemple du centre de recherches de CropDesign à Nevele. La recherche sur de nouvelles variétés de plantes se fait de manière presque totalement automatisée. Chaque plante est transportée sur des tapis roulants depuis l’endroit où elle pousse jusqu’à l’espace où elle sera étudiée. Dans cet espace de recherche, la plante sera photographiée à plusieurs reprises, après quoi des données comme la « leaf area index » (surface de la feuille par rapport à la surface au sol), la longueur de la plus longue feuille, la taille de la plante, etc. seront traitées automatiquement. Après la séance de photographie, la plante repart via les mêmes tapis roulants vers son lieu d’origine. La serre fonctionne ainsi de manière autonome, avec une intervention humaine limitée.
Autre exemple, la serre de recherche de Globachem, où l’on étudie des produits phytosanitaires. Il faut ici pouvoir vider entièrement les différents espaces de la serre, pour pouvoir désinfecter facilement et entièrement l’espace, et ainsi détruire les germes pathogènes. Les tables de culture de ce centre de recherche ont été fabriquées sur mesure et construites selon un schéma modulaire, pour pouvoir varier les surfaces de culture entre les essais.
Conclusion
Il va sans dire que les serres de recherche sont de petits bijoux de technologie, qui n’ont que peu de points communs avec les serres que l’on place dans son jardin pour occuper ses loisirs. Tenir compte de cette complexité inhérente et pouvoir proposer une solution à partir d’une source unique sont de plus en plus la préoccupation de l’entreprise Deforche Construct.